Nouvelles règles, nouvelles opportunités : tirez le maximum de l'accord gouvernemental

Plus d'heures, plus de possibilités pour les étudiants et les flexi-jobbers
Le nombre d'heures de travail autorisées pour les étudiants jobistes passe à 650 heures par année et l'âge minimum est fixé à 15 ans. Idéal pour faire appel plus facilement et plus longtemps à de jeunes talents !
Les flexi-jobbers ont aussi une plus grande marge de manœuvre. Le revenu annuel maximal passe de 12.000 € à 18.000 €, et le salaire horaire augmente aussi de 17 € à 21 €. De plus, le système est élargi à quasiment tous les secteurs, même si les secteurs conservent l'autonomie nécessaire pour exclure des flexi-jobs ou les réguler plus strictement au moyen d'un opt-out.
Une organisation du travail plus intelligente : assouplissement des heures supplémentaires et horaires flexibles
Une plus grande liberté pour assumer les périodes chargées ? Les travailleurs peuvent prester jusqu'à 360 heures supplémentaires volontaires par an, sans que vous ne deviez verser un sursalaire en plus – et dans l'horeca, il s'agit même de 450 heures. En outre, un certain nombre de limitations relatives au travail à temps partiel disparaissent, ce qui vous permet d'aligner plus facilement les horaires de travail sur les besoins de votre établissement.
Un autre grand changement : l'interdiction du travail de nuit est supprimée. Cela signifie – certainement dans l'e-commerce et la distribution – que vous pouvez organiser beaucoup plus facilement le travail de nuit, sans augmentation de salaire entre 20 heures et minuit.
De plus, l'horaire accordéon devient possible : vous pouvez étaler les heures de travail sur une année entière et choisir de payer les heures supplémentaires ou de les octroyer comme repos compensatoire. Et une nouvelle étude examine le temps de télétrainvail : la possibilité de considérer le temps de déplacement en transport public comme du temps de travail.
Activation : plus de chances de trouver des intérimaires
Des efforts supplémentaires seront fournis pour remettre au travail les malades de longue durée et les demandeurs d'emploi, ce qui signifie pour les employeurs qu'il y aura davantage de candidats sur le marché du travail. Cela augmente l'afflux de candidats potentiels pour vos postes vacants.
Concrètement, cela implique :
- Un parcours obligatoire personnalisé pour chaque malade de longue durée sans contrat, coordonné par le VDAB.
- Les mutualités sont davantage responsabilisées en matière de réintégration, afin que les personnes aptes retournent plus rapidement sur le marché du travail.
- Le délai de force majeure médicale baisse de 9 à 6 mois, ce qui permet d'obtenir plus vite une certaine clarté quant à une maladie de longue durée.
- Sans certificat médical, on ne peut rester à la maison plus que 2 fois par an, au lieu de 3 fois.
- Les allocations de chômage sont limitées à 2 ans et l'allocation diminue avec le temps.
Coup de pouce supplémentaire : la « fit note » !
Le médecin pourra bientôt indiquer quelles tâches un travailleur malade peut encore effectuer. Cela simplifie la réintégration et offre des possibilités pour pourvoir plus rapidement à des emplois vacants.
Le travail rapporte : garder un montant net plus élevé
Afin de rendre le travail plus attrayant, l'écart entre le fait de travailler ou non augmente d'au moins 500 € par mois. En outre, la somme exemptée d’impôt augmente et la cotisation spéciale de sécurité sociale diminue, de sorte que les travailleurs gardent un salaire net plus élevé, sans frais supplémentaires pour vous. Le bonus à l'emploi est également renforcé, de sorte que les salaires moins élevés deviennent plus attrayants.
Travailler plus longtemps sans soucis : pension à mi-temps et pension flexible
Un atout supplémentaire pour les travailleurs expérimentés : grâce à la pension à mi-temps, les collaborateurs plus âgés peuvent continuer à travailler et prendre déjà en même temps une partie de leur pension. Ils conservent ainsi un revenu stable et leurs connaissances et leur expérience restent dans votre entreprise. Gagnant-gagnant !
Secteur de la construction et secteur de l'alimentation : plus de contrôle, moins de tracas
Vous travaillez dans la construction ou le secteur de l'alimentation ? Vous recevrez alors des outils supplémentaires pour mieux gérer votre personnel. Checkinatwork propose un système de check-out, qui vous permet de mieux contrôler la présence et les temps de travail sur le chantier ou dans votre environnement de production.
Rémunération alternative : augmentation des chèques-repas
Bonne nouvelle pour les entreprises qui veulent offrir des avantages supplémentaires à leurs collaborateurs : la valeur maximale des chèques-repas augmente graduellement de 8 € à 12 €, et l'augmentation reste déductible fiscalement. D'autres chèques, comme les écochèques et les chèques culture, disparaissent, de sorte que le système s'en trouve simplifié. Le budget mobilité est également élargi afin que les travailleurs puissent organiser leurs trajets domicile-travail de manière plus flexible.
Magasins ouverts 7/7 : une plus grande liberté dans la distribution
Pour le secteur de la distribution, le jour de fermeture obligatoire est supprimé, de sorte que les magasins peuvent désormais ouvrir 7 jours sur 7. Idéal pour répondre aux besoins changeants des clients et gérer les heures d'ouverture de manière plus flexible !
Moins d'administration, un focus accru sur vos activités
Les obligations administratives relatives au travail à temps partiel et au travail de nuit sont assouplies. Cela signifie moins de paperasserie et plus de temps pour vous consacrer à ce qui compte vraiment : la croissance de votre établissement.
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L'accord gouvernemental soulève encore beaucoup de questions. Qu'est-ce qu'une mesure implique exactement ? Quand entrera-t-il en vigueur ? Des exceptions ou des mesures transitoires sont-elles prévues ? Toutes ces questions recevront des réponses claires au cours des prochaines semaines et des prochains mois.
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Qu'est-ce que cela signifie pour votre entreprise ?
Que vous faisiez appel à des flexi-jobbers ou des étudiants, que vous travailliez dans le secteur de la construction, de l'alimentation, de la distribution ou de l'horeca, le nouvel accord gouvernemental offre de nombreuses opportunités.
Qu'est-ce que cela signifie pour votre entreprise, et comment voyez-vous les choses ?
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